La chorale de l'Eglise presbytérienne s'installe |
Me
voici partie pour une Église presbytérienne avec quelques francophones. C’est
une Eglise composée d’environ 200 fidèles. Avec cependant 4 pasteurs à plein
temps (excusez du peu), des locaux sur plusieurs niveaux, trois cultes tous les
dimanches…
Voici
une Eglise qui ne doute pas de sa croissance future.
Nous
sommes à l’aise dans le déroulement liturgique même si on n’y comprend rien
(tout est en coréen). Depuis le début de cette 10ème assemblée, il
est utile d’aiguiser tous les sens : sentir, ressentir, voir (exercice
difficile !)…Être Église avec les autres demande parfois de laisser un peu
de ce que l’on croit être.
Une
traduction en anglais de la prédication est projetée sur grand écran. C’est
clair et sans détour : « la
mission (comprise essentiellement comme le témoignage personnel) est un devoir et un privilège du chrétien et
si nous ne sommes pas en mission, c’est un péché ».
Dina et la fille du pasteur qui traduisait du Coréen à l'anglais |
Mais
à la réflexion, et dans le contexte qui est le mien, ne suis-je pas beaucoup
trop préoccupée de justesse théologique plutôt que de mission ou de
témoignage ? Certes, ce n’est pas la même chose et on a besoin d’« une
bonne théologie », mais aussi d’« une théologie bonne »,
c’est-à-dire bonne pour les autres,
témoigner de cette justice et cette paix venant de Dieu. Témoigner !
Même maladroitement,
même en tâtonnant.
Dina Rajohns
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